lundi 29 octobre 2012

Santiago, dernière étape américaine


Sur nos deux jours passés à Santiago, il y en a déjà un qui fut consacré à la logistique. Après notre petite virée à Chiloé, il ne nous restait plus grand chose de propre à nous mettre sur le dos. Il était donc temps de s'occuper de notre linge et de nous par la même occasion. De plus, il nous fallait aussi prendre un peu de temps pour bien refaire nos sacs avant de prendre l'avion pour la Nouvelle-Zélande. De quoi largement nous occuper.
 

Finalement, il ne nous resta qu'une bonne après midi pour visiter la ville. Autant dire que c'est très court. Nous ne nous sommes donc pas aventurés bien loin et sommes restés dans le centre historique, autour de la plaza de armas. Nous aurions aimé pousser quelques cuadras plus loin, au musée d'archéologie, mais celui ci était fermé pour travaux. Nous nous sommes donc rabattus sur celui de l'Histoire du Chili, tout aussi instructif.
 

Nous en avons profité pour visiter la cathédrale juste à coté et, après un petit détour sur la foire artisanale qui se tenait sur la place, nous avons fini notre après midi sur la colline de Santa Lucia. Le parc qui se tient là est un jardin du XIXe dans le style européen, avec des fontaines, des terrasses, plein de petits passages et de recoins et des escaliers qui mènent au belvédère qui surplombe la ville... C'est un peu le Central Park local!
 
 

La comparaison avec New-York peut aussi se faire au niveau de l'agencement de la ville. Excepté quelques constructions anciennes, le Santiago historique a quasiment disparu, laissant la place libre à d'immenses buildins modernes. Bien que la plupart d'entre eux soit sans intérêts, certains batiments se distinguent toutefois par leur taille ou par leur architecture.
 
 
Comme dans la Grosse Pomme, les rues sont larges et toutes perpendiculaires et rien ne vient perturber la circulation des bus, des taxis, des voitures de police et des ambulances: Peu de personnes âgées, peu d'enfants, peu d'handicapés et, bizarrement pour le Chili, pas de chiens errants... Tout tourne rond.
 
 
 
En revanche, le rythme de vie diffère un peu. Malgré le fait que ce soit la capitale, les gens ne semblent pas être foncièrement pressés... Sauf bien sûr quand ils sont dans le métro. Là, comme dans toutes les grandes villes, c'est chacun pour soi. Sinon, à la surface, ils prennent toujours le temps de se bécoter à la première occasion.
 
 
L'ultime différence avec NYC se trouve en arrière plan. Alors que dans la métropole américaine, les gratte-ciels de Manhattan sont encerclés par une ville qui s'étend sur des kilomètres à la ronde, les espoirs d'expansion de Santiago sont annihilés par les premiers sommets enneigés de la cordillère des Andes, juste derrière. 
 
Santiago est un peu à l'image du Chili: Moderne et développée, elle se rêve occidentale en prenant  modèle sur ses grandes soeurs américaine. Mais dans son coeur, elle reste latine, avec son rythme  et sa chaleur bien à elle. Ce sont ces contradictions qui lui donnent son charme et l'on retrouve un peu de ça dans le pays tout entier.
 
 
Sur le plan humain, les chiliens sont très accueillants et très avenants. Ce sont des gens avec qui il est agréable de discuter, qu'ils soient touristes ou non. Bref, une super expérience qui, comme les autres, fut trop brève...
 
 
C'est avec un peu de chagrin que nous quittons l'Amérique Latine. Le petit bout de chemin que nous venons de parcourir nous a permis de découvrir beaucoup de merveilleuses choses et de briser pas mal d'idée préconçues. Nous aurions aimé avoir plus de temps pour faire encore de nouvelles expériences, rencontrer de nouvelles personnes et en apprendre d'avantage sur ce grand continent que nous connaissions si peu... Mais pour l'heure, le Pacifique nous appelle et c'est en Océanie que nous continuerons notre voyage...

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