Le dimanche à Sucre… il n’y a rien à faire. Tout
est fermé et les guides conseillent d’en profiter pour aller faire un tour sur
le marché de Tarabuco. Nous nous sommes donc lever de bonne heure pour nous
rendre dans ce petit village situé à 60 km de Sucre.
En soi Tarabuco n’a rien de particulier, mais
c’est sympa de troquer le bitume et les grands immeubles de la ville pour les
petites chaumières et les chemins de terre des petit villages.
Le marché ressemble à tous les marchés du monde…
On y trouve de tout. Certaines rues sont consacrées aux vêtements, d’autres à
la nourriture ou encore à la quincaillerie. Excepté certaines boutiques qui ont
pignon sur rue, la plupart des marchands sont installés à même le sol, protégés
du soleil par des bâches tendues au dessus de leurs têtes. Les enfants courent
et jouent tout autour, quand ils ne se sont pas endormis sur un tas de piment
séchés. Tout le monde va et vient là dedans, les visiteurs se mélangeant
allègrement aux locaux venues des villages voisins.
Sur la place centrale, c’est le coin des
textiles… ce qui est le plus à même d’intéresser les touristes. On y trouve les
mêmes tentures, draperies et vêtements en alpaga que partout ailleurs. Mais
c’est un bon endroit pour découvrir l’artisanat des Jalqu’a, plus rare et
typique de la région. Tissée à la main, la production textile des Jalqu’a se
distingue par ses couleurs et ses motifs si particuliers. Ainsi, on retrouve
généralement des dessins noirs d’animaux stylisés (lamas, condors, chevaux…) ou
d’êtres fantastiques sur fond rouge ou blanc. Il est aussi possible d’en apprendre plus sur
cette culture et son art au musée de l’artisanat indigène de Sucre.
Enfin, comme nous étions près de trois heures là
bas et que le marché, aussi sympa soit il, ne mérite pas à lui tout seul autant
de temps, ce fut aussi l’occasion pour nous de faire quelques portraits...
... et pour finir, un dessin....
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