mardi 27 novembre 2012

Wellington: Un bref retour à la civilisation

La route est encore une fois superbe pour rejoindre Wellington. Nous profitons de ce long trajet pour nous arrêter le long de Mokai Canyon pour voir les gorges de haut et au bord de la plage Whaikanae.




Depuis une semaine nous traversons des paysages naturels magnifiques mais finalement  très peu de villes. Les noms indiqués sur la carte correspondent généralement à de petites bourgades composées d’une avenue commerçante autour de laquelle sont venues se greffer quelques rues résidentielles. Parfois, il s’agit même d’un ensemble diffus de quelques fermes, sans réellement de rapports entre-elles. Seules les cités balnéaires ou les stations de ski se démarquent un peu par leur taille et leur atmosphère plus avenante. Mais, d’une manière générale, les grosses villes restent rares en Nouvelle-Zélande.
 
Pourtant, le peu que nous en avons vu ne parait pas désagréable. D’aspect, Wellington n’est pas très différente d’Auckland. La ville est grande, mais le centre ville reste à l’échelle humaine. Les avenues sont larges et aérées.  Les modestes buildings préfèrent protéger la chaussée de la pluie par leurs grands auvents plutôt que de cacher le soleil (déjà rare) par leur taille.  Les rues sont propres et de nombreux espaces verts permettent de se réfugier quand les incessants bip-bip des feux tricolores commencent à vous taper sur les nerfs. Les gens sont souriants et tranquilles et prennent souvent le temps de vous aborder, surtout s’ils vous sentent perdus. Les voitures sont peu nombreuses et il est presque facile de trouver une place en centre ville… même pour un van !!! Bref, on est plutôt loin du stress et de l’encombrement de nos grandes villes.
 
Dès notre arrivée à Wellington, nous prenons de la hauteur afin de profiter de la vue. Le ciel est dégagé et le soir commence à tomber, nous ne voulons pas rater ça. On emprunte donc le Cable-Car direction le jardin botanique. Cet immense parc, aux abords de l’université, s’étend sur l’une des collines surplombant la ville. De là notre regard embrasse l’ensemble de la baie avec le port en contre-bas.
 
On continue par une petite ballade dans le jardin. Un vieil homme, assis là avec une tasse de thé, nous aborde sans raison apparente. Il commence alors à nous parler de l’histoire de son ile avec les Maoris et les colons, de ce qu’il appelle la colonisation moderne avec les nouvelles vagues d’immigration venue d’Asie, de Rugby, de vignoble… enfin, de tout ce qui fait son pays. Dommage que son accent très prononcé nous empêche de pouvoir alimenter convenablement la conversation car, si l’on saisi l’idée générale de son propos, il est plus compliqué d’en capter les nuances.
 
L’un des autres atouts de la ville est son Te Papa Museum. Spacieux et moderne, ce musée s’intéresse autant à l’Histoire de la Nouvelle-Zélande qu’à sa géographie, sa diversité biologique et ses différentes formes d’Art. Un véritable condensé encyclopédique sur ce qui caractérise les deux îles. Autant prévoir une bonne journée pour tout voir. Malheureusement, notre matinée ayant été employée à l’envoi de mail à la bibliothèque municipale, nous ne disposons plus que de quelques heures pour notre visite. Nous sélectionnons donc nos salles et nous organisons notre parcours autour de l’Art maori et des phénomènes géothermiques. Si l’espace dédié aux tremblements de terre est très ludique et interactif (avec son simulateur de séismes), les salles consacrées aux maoris manquent parfois d’explications. Cependant les objets sont très beaux et bien mis en valeur et il est très agréable de se promener dans ce grand musée. Au détour d’un couloir, nous tombons même sur un atelier de chants traditionnels polynésiens…  Nous ne pouvons malheureusement pas trop nous attarder, le bateau ne nous attendra pas.
 
Nous rejoignons donc l’embarcadère du ferry qui fait la jonction entre les deux îles. Les gens rencontrés au cours de notre voyage nous on souvent répétés que l’île du Sud était encore plus spectaculaire que l’île du Nord. On se demande sincèrement comment c’est possible ! C’est donc rêveurs et surtout curieux que nous embarquons.
 
 

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