vendredi 30 novembre 2012

Dunedin, première étape sur la côte est

Excepté un bon petit déjeuner à Balclutha, le chemin entre La côte est et Dunedin s’est fait d’une traite. Nous sommes donc arrivés de bonne heure dans la petite ville et nous en avons profité pour faire le plein de confiseries à l’usine Cadbury. Ce musée-usine est en charge de la fabrication de certains des chocolats préférés des enfants néo-zélandais. Ainsi, en plus d’en apprendre un peu plus sur les procédés de fabrication du chocolat, nous avons eu le droit à tout un panel d’échantillons gratuits que nous avons pu emporter avec nous. Mais, malgré toute la quantité récoltée, cela n’a pas fait long feu….
 
 
Après la chasse aux bonbons, nous avons tenté la chasse aux pingouins dans la péninsule d’Otago. Il parait que plusieurs espèces nichent au pied des falaises de cette presqu’île, certaines visibles la journée, d’autre seulement le soir et le matin. Malheureusement, ce qui n’est pas indiqué c’est que la côte n’est pas accessible à cet endroit. Une compagnie gère le domaine et propose, à des prix toujours conséquents, d’aller à la rencontre de cette nature sauvage en 4x4… rien de bien tentant.
 
 
Nous préférons donc un petit tour de la péninsule à travers la campagne. Derrières les falaises se cachent de vastes étendues d’herbes vertes servant de pâturage à d’innombrables moutons. Certains flancs de collines, moins accessibles aux animaux voraces sont recouverts de genêts dont les fleurs jaunes contrastent sur le bleu de l’océan. Parfois, la route descend au niveau de la mer et longe de petites plages principalement occupées par de petites cabanes de pêcheurs aux couleurs chatoyantes. Il y règne comme un air de Bretagne, les moutons en plus…
 


 
Le reste de notre temps est consacrée à la visite de la ville. Fondamentalement, elle ne diffère pas vraiment des autres sauf par certains monuments de style qui lui procure un aspect plus anciens. Ce qui frappe surtout par rapport aux villes de l’île du nord, c’est le nombre d’églises. Dans la première partie de notre voyage, nous n’avons vu que très peu d’édifices religieux et, lorsque nous en avons aperçu, il s’agissait surtout de petites chapelles isolées, toujours situées en périphérie de la ville. A Dunedin, trois grosses églises en pierre grise se partagent le centre ville et les flèches néo-gothiques rivalisent de hauteur avec les buildings environnants. La culture Maori est moins représentée dans l’île du sud et l’on ressent beaucoup plus clairement l’impact de la colonisation occidentale.
 
 
Ce phénomène est très clairement visible à Akaroa. Si les anglais ont largement imposés leur style un peu partout en Nouvelle- Zélande, il reste un petit village à coté de Christchurch où les premiers colons français ont réussi à laisser leur empreinte. C’est là que nous avons décidé de nous rendre pour notre dernière étape.

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