En réalité, cette étape n’était pas prévue dans notre voyage.
Nous devions simplement passer une journée à Christchurch avant de déposer
Adriana et Estelle à l’aéroport. Mais comme nous n’avons pas pu nous rendre
dans les fjords, nous avons décidé d’utiliser le temps gagné pour aller dans la
péninsule d’Akaroa, à l’est de Chrischurch, se consoler en allant nager avec
les dauphins.
Située au fond d’une grande baie sauvage, à l’abri des
vagues, la petite bourgade s’étend le long d’une petite plage tranquille au
pied de laquelle viennent mouiller les bateaux de pêche et de plaisance. C’est
là que les premiers colons français avaient accostés un siècle et demi
auparavant. Aujourd’hui la ville n’a plus grand-chose de français si ce n’est
le nom des rues (qui restent des « rues » et non des
« streets ») et les devantures des magasins. Il y a aussi quelques
drapeaux bleu, blanc et rouge qui trainent un peu partout… Par contre, toujours
pas moyen de trouver du bon pain !!!
Pour cause de grand vent, notre première plongée avec les
dauphins a été annulée. Nous décidons donc d’aller faire un tour dans les
environs en attendant le lendemain. Nous profitons alors du paysage qui se
caractérise par d’abruptes collines colonisées soit par des moutons, soit par
des genêts et plongeant directement dans la mer, ne laissant que peu de place à
la plage.
Ca y est enfin… Le vent à fini par ce calmer et même si il
ne fait pas spécialement beau, nous pouvons embarquer pour notre petite nage
avec les dauphins. Le bateaux dépasse la baie et nous laisse en haute mer, au
milieu des grandes vagues. Tout en faisant du bruit dans nos tubas, nous faisons
des ronds dans l’eau dans l’espoir d’apercevoir les fameux cétacés. Attirés par
le bruit, ils ne se font pas attendre et trois d’entre eux commencent à nous
tourner autour. Ce sont les dauphins Hector qui habitent cette région. Ils sont
noirs et blancs et sont connus comme étant les plus petits et les plus rares du
monde. En tout cas, même s’ils ne mesurent pas plus de 1,20m, ça reste quand même
impressionnant et c’est très amusant de les voir nager et jouer à nos cotés…
Dommage, nous n’avons pas le droit de les toucher.
Il est temps pour nous de rejoindre Christchurch, les filles
ayant leur avion le lendemain. Finalement nous n’avons pas le temps de visiter grand-chose
dans la capitale de l’ile du Sud. Mais les quelques rues que nous avons pu voir
gardent les séquelles des deux gros tremblements de terre de 2010 et 2011. La
ville est en reconstruction et un gros projet de réaménagement est en cours d’exécution.
En attendant, le centre-ville reste complètement fermé au public et, autour, un
grand nombre de maisons et de commerces sont laissés à l’abandon, à moitié
écroulés. Le charme de la ville ne réside donc plus que les parcs et dans le
cœur des habitants qui restent très accueillants.
Il est temps pour nous de laisser les filles dans leur
avion. Nous remontons ensuite sur Auckland pour à notre tour quitter ce
merveilleux pays, direction les Iles
Fidji….
En conclusion, nous ne pouvons pas dire que l’île du sud est plus impressionnante que celle du Nord. Les paysages
semblent être effectivement plus grands et plus sauvages au sud, mais le nord,
avec sa variété de sites exceptionnels, son art et son histoire n’est pas en
reste. Toute la Nouvelle-Zélande est passionnante, il faut juste l’aborder
différemment selon l’endroit où l’on se trouve, en essayant tant que possible de prendre son temps...