dimanche 30 septembre 2012

Puno et le lac Titicaca...

 
Contrairement à notre expérience passée, le trajet en bus Cusco/Puno s'est très bien passée. Nous sommes partis avec la compagnie Huayruro Tours, qui propose des bus très bien à des prix très abordables. Nous avions choisi un bus de nuit en se disant, qu'au moins, il ne servirait pas de taxi local à tout le monde... En plus, il parait que la route n'est pas très belle. Du coup, nous somme arrivé avec presque une heure d'avance. En partant donc à 22h30, on nous a débarqué à 5h00 du matin à Puno... Autant dire qu'à cette heure là, il n'y a rien à faire. Il nous a donc fallut attendre 6h00 pour nous rendre en centre ville et tenter de trouver une auberge ouverte. Heureusement les péruviens sont des gens matinaux et ça ne fut pas trop compliqué de trouver une chambre.
 
 
 
En dehors de ça, Puno n'est vraiment pas une très jolie ville. Même la Plaza de Armas n'a pas grand intérêt. Si beaucoup de monde s'arrête ici, c'est surtout pour se rendre sur les iles du lac Titicaca car, en dehors de ça, il n'y a malheureusement pas grand chose d'autre à voir. Nous avons quand même profité de notre journée pour aller faire un tour dans le centre et sur le marché artisanal à l'entrée de l'embarcadère. Si la ville n'est pas belle, il y règne toutefois une douce atmosphère, surtout en fin d'après-midi. Je ne sais pas si c'est parce que nous y sommes arrivés un week-end, mais, à la nuit tombée, les rues s'animent, les gens sortent et le centre ville semble revivre. Nous avons même eu la chance de tomber sur un concours inter-université de danse folklorique... C'est toujours sympa à regarder!!!
 
 
Comme tout le monde, nous avons profité de cet arrêt pour aller faire un tour sur ce lac immense, aux allures de mer, dont la superficie est équivalente à celle du Costa-Rica. Notre petite excursion prévoyait un passage sur les iles flottantes d'Uros et sur l'ile de Taquile.
 
 
 
Les iles Uros sont en fait des iles artificielles constituées de couches de roseaux amarrées par de grosses pierres pour éviter leur dérive vers la Bolivie. Les habitants vivent, parait-il, de la pêche, de la chasse aux canards et du troc... En vérité, nous pensons aussi qu'ils vivent aussi beaucoup de la chasse aux touristes puisque, passées les explications sur leur mode de vie, ils s'empressent de vous vendre leurs productions et vous convient sur leur bateau sans vous avertir que le trajet de 10 minutes jusqu'à l'île voisine vous coutera 10 soles par personne... Bref, encore un attrape-pigeon... d'autant plus qu'aucun de ces habitants ne sont de vrais Uros, la tribu ayant disparue depuis plus de 50 ans. Même si le passage par ces iles est sympa, le fait d'être pris pour une vache à lait laisse un goût amer. 
 
 
 















Heureusement, Taquile remonte largement le niveau. Les descendants des incas qui vivent là ont choisi de conserver leurs traditions et de limiter leur développement. Ainsi, aucun véhicule (même pas un vélo) n'est admis sur cette île. On y parle encore le Quechua. Les mariages se font entre familles, avec celles de l'ile voisine d'Amantani. Les costumes des hommes et des femmes reflètent leur statut marital et les seules lois en vigueur ici sont celles du code Inca "On ne vole pas, on ne ment pas et on ne ... pas"
 
 
 
 

Au niveau du paysage, (presque) tout est resté sauvage... Tout y est tranquille et à l'échelle humaine. A chaque entrées et sorties de village, des petits portiques de pierre ouvrent sur des chemins pavés, bordés de petits murets en pierre. Sur le coté, les terrasses agricoles descendent doucement se jeter dans les eaux du lacs  alors qu'au loin, les sommets enneigées de la cordillère royale se détachent sur le ciel azur... On retrouve ici le charme des iles de la méditérranée, sauf qu'on est à 4000 mètres d'altitude.
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
Nous ne sommes restés là qu'une après-midi. C'est probablement trop court pour apprécier toute la splendeur du paysage. D'autant plus que le coucher de soleil sur le lac doit être splendide vu du haut de l'île. Mais nous ne pouvions faire attendre plus longtemps la Bolivie... 
 
 
 

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