La région de Cusco regorge de ruines incas… Nous
avions planifié d’en faire plusieurs, mais les choses ne sont pas vraiment
déroulées comme prévu.
Nous avions en tête de nous passer des
tour-operators aux circuits tout-fait pour nous faire notre propre itinéraire.
Pour cela, nous nous sommes basés sur les indications du guide du routard.
Malheureusement notre manuel date de 2005 et le Pérou semble avoir beaucoup
changé depuis.
Nous voulions commencer notre périple par le Machu-Picchu.
Pour s’y rendre, pas le choix… Il faut passer par la compagnie de train
touristique (hors de prix) qui a le monopole sur la ligne Cusco/Agua Calientes…
Pas moyen de prendre un train local, ils sont interdits aux touristes. Arrivé dans la petite ville d’Agua Calientes, il
faut encore prendre un bus pour monter jusqu’au site. Là non plus, pas le choix.
Une seule compagnie gère le trajet et pratique les prix qu’elle veut… donc pas
de négociation possible non plus, sauf monter à pied.
Dans notre routard, il était indiqué qu’il était
possible d’acheter les tickets d’entrée directement sur place. C’est donc en
toute confiance que nous nous présentons devant la grille, billets de banque à
la main, prêt à rentrer dans le fameux site. Là, le gardien nous apprend que
depuis quelques mois, la vente des tickets ne se fait plus sur place et qu’il nous
faut redescendre en ville pour s’en procurer. Au prix de l’aller-retour en bus,
ça faisait mal au cœur, sans compter le temps perdu. Le gardien nous propose
alors de faire appel à un guide, qui paye le bus beaucoup moins cher, pour qu’il descende en ville prendre les entrées à notre
place. Il les enverrait ensuite par mail au bureau du gardien qui nous laisserait
alors passer. Ne voyant pas d’autres solutions, nous acceptons le deal,
moyennant quelques soles de plus… L’opération qui ne devait prendre que 20
minutes en à pris finallement plus du double, mais nous avons fini par réussir à entrer.
Nous avons alors pu profiter de ce lieu splendide
sous un presque grand soleil, Ce qui semble plutôt rare à en croire les péruviens... Le ciel s'est quand même couvert en fin d’après midi et un gros orage a fini par éclater. Il
était alors temps pour nous de redescendre à Agua Calientes où nous avions
réservé un hôtel le matin en arrivant.
Etant donné qu’il n’y a pas grand chose d’autre à faire dans cette petite bourgade aux allures de station de ski, nous avions prévu de repartir de bonne heure le lendemain matin, par le même train qu’à l’aller, mais en nous arrêtant à la station d’Ollantaytambo, un peu avant Cusco. De là nous souhaitions prendre un combi pour les ruines de Pisac, avant de reprendre en bus pour Tombo-Machay et redescendre à pied sur Cusco en passant par les sites de Puca-Pacara et Saqsayhuaman. Le plan était parfait en théorie puisque le billet d’entrée pour Pisac incluait les autres sites…
Notre
seule erreur: nous être basé sur les prix du routard de 2005. Il aurait fallu
que l’on multiplie tout les prix indiqués par quatre ou cinq pour arriver à nos fins.
Par manque de moyens, nous sommes donc rentrés directement à Cusco, sans
arrêts.
Le lendemain, avant de partir pour Puno, nous avons
quand même profité de l’après midi pour visiter le site de l’ancienne
forteresse inca de Saqsayhuaman. Il aurait été dommage de quitter Cusco sans la
voir.
On percoit toujours la connotation militaire du site malgré le fait que
les colons espagnols aient pillé la majorité des pierres pour édifier la
cathédrale de Cusco. Le site de Saqsayhuaman et ses grosses murailles noires
disposées en zig-zag contraste avec le Machu -Picchu et ses maisons et temples au petit appareilllage de pierres grise. L’ambiance y est très
différente, même si l’on retrouve quelques caractéristiques communes comme dans
la forme trapézoïdale des portes ou encore dans la taille et l’assemblage des
blocs de pierres.
Saqsayhuaman |
Macu-Picchu |
Si nous sommes un peu déçus de ne pas avoir pu faire tout ce que nous avions prévu, nous sommes tout de même ravis d’avoir pu profiter de ces deux sites fascinants. La moralité dans tout ça c’est que, quand on veut faire les malins et échapper aux tour-operators, il vaut mieux avoir un guide à jour…
Hâte de voir les photos qui vont avec ce super article! :)
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