La ville où l’on ne sait jamais comment s’habiller.
Il fait froid la nuit, beau le matin, il pleut souvent l’après midi et il fait frais
le soir. Avec de telles variations, on est soit obligé de prendre toute notre
garde-robe dans notre sac, soit de faire quatre aller-retours à l’hôtel dans la
journée. Nous avons plutôt opté pour la deuxième solution étant donné que notre
auberge était dans le centre.
Mis à part ces préoccupations météorologiques, Cusco est vraiment belle et agréable. Dans l’ambiance, on se rapproche un peu d’Arequipa. C’est une ville hyper touristique avec son lot de restaurants, d’agences de voyages et de boutiques de souvenirs. Cependant, contrairement à Arequipa, elle offre facilement de quoi s’asseoir. Il est alors possible de lire, de dessiner ou même simplement de se reposer un peu partout. Le problème c’est que la pause est souvent de courte durée puisque, à peine assis, les marchands ambulants s’emploient chacun leur tour à troubler votre quiétude. Même s’ils ne sont pas agressifs et que leurs produits sont parfois sympas, ça devient usant à la longue. On s’aperçoit alors rapidement qu’on est plus tranquille à l’intérieur des monuments ou des cafés, malheureusement bien souvent chers… En résumé, à Cusco, la paix à un prix…
Voilà pour les cotés négatifs. Le reste n’est que du bonheur. Le charme de la ville, de ces monuments et de ces petites rues pavées arrivent aisément à nous faire oublier le reste. La civilisation espagnole n’a pas complètement fait disparaitre l’ancienne capitale inca et les églises, palais et maisons coloniales reposent sur les vestiges des constructions précolombiennes (bien plus à même de résister aux tremblements de terre…). Ainsi, alors que l’on se promène dans les rues du centre, il est facile de s’extasier devant les sous-bassements incas, avec leurs pierres taillées aux formes invraisemblables et ajustées au millimètre près, le tout sans avoir recours au mortier.
Les espagnols ne sont pas en reste puisque, en plus des innombrables monastères et églises qui jalonnent la ville, il suffit de lever les yeux pour s’émerveiller devant la finesse des sculptures qui ornent les balcons de bois des maisons.
Sur la plaza de armas, l’inca n’a plus place qu’au somment de la fontaine… Ici, la rivalité est purement catholique et, à coté des arcades, le complexe de la cathédrale affronte en duel la toute aussi splendide et toute aussi baroque église de la Compan᷃ia. A chacun de faire son choix quant-au vainqueur….
Puis, au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la place centrale, les rues se transforment en escaliers. Cusco est construite sur une colline et il est nécessaire de grimper quelques marches pour qui veux visiter les hauts quartiers. Les monuments y sont moins impressionnants que dans la ville basse, mais l’atmosphère qui y règne est plus sereine et c’est un vrai régal que de se perdre dans ce dédale de ruelles. La grosse ville touristique prend alors des allures de petit village méridional et on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise. Attention toutefois quand il pleut… descendre les escaliers de pierres peut s’avérer risqué !!!
Tout en haut, les conquistadors laissent la place aux incas et à la forteresse de Saqsayhuaman. Mais ça se sera pour l’article suivant…
Ainsi, même si l’on se sent parfois oppressé par le
nombre de marchands et de rabatteurs dans les rues, le caractère hétéroclite des
constructions confère à la ville un charme particulier. On en arrive même
parfois à oublier son coté un peu artificiel.
Mis à part ces préoccupations météorologiques, Cusco est vraiment belle et agréable. Dans l’ambiance, on se rapproche un peu d’Arequipa. C’est une ville hyper touristique avec son lot de restaurants, d’agences de voyages et de boutiques de souvenirs. Cependant, contrairement à Arequipa, elle offre facilement de quoi s’asseoir. Il est alors possible de lire, de dessiner ou même simplement de se reposer un peu partout. Le problème c’est que la pause est souvent de courte durée puisque, à peine assis, les marchands ambulants s’emploient chacun leur tour à troubler votre quiétude. Même s’ils ne sont pas agressifs et que leurs produits sont parfois sympas, ça devient usant à la longue. On s’aperçoit alors rapidement qu’on est plus tranquille à l’intérieur des monuments ou des cafés, malheureusement bien souvent chers… En résumé, à Cusco, la paix à un prix…
la plaza de armas de bon matin... |
Voilà pour les cotés négatifs. Le reste n’est que du bonheur. Le charme de la ville, de ces monuments et de ces petites rues pavées arrivent aisément à nous faire oublier le reste. La civilisation espagnole n’a pas complètement fait disparaitre l’ancienne capitale inca et les églises, palais et maisons coloniales reposent sur les vestiges des constructions précolombiennes (bien plus à même de résister aux tremblements de terre…). Ainsi, alors que l’on se promène dans les rues du centre, il est facile de s’extasier devant les sous-bassements incas, avec leurs pierres taillées aux formes invraisemblables et ajustées au millimètre près, le tout sans avoir recours au mortier.
Les espagnols ne sont pas en reste puisque, en plus des innombrables monastères et églises qui jalonnent la ville, il suffit de lever les yeux pour s’émerveiller devant la finesse des sculptures qui ornent les balcons de bois des maisons.
L'ancien palais épiscopale... et, à droite, la Merced |
Cette dualité prend toute sa mesure à l’intérieur du
monastère Santo Domingo, construit sur le site de l’ancien temple du soleil
(Qoricancha). Là encore on ne sait plus où donner de la tête tellement les deux
civilisations rivalisent d’ingéniosité et de beauté. Ceci dit, pour vraiment apprécier
toute la subtilité des vestiges incas, mieux vaut avoir un bon guide et un peu
d’imagination.
Ici, les vestiges du temple du soleil inca cotoient les colonnades catholiques |
Sur la plaza de armas, l’inca n’a plus place qu’au somment de la fontaine… Ici, la rivalité est purement catholique et, à coté des arcades, le complexe de la cathédrale affronte en duel la toute aussi splendide et toute aussi baroque église de la Compan᷃ia. A chacun de faire son choix quant-au vainqueur….
La compania... |
Et la cathédrale, flanquée de deux petites églises de chaque côté... |
Puis, au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la place centrale, les rues se transforment en escaliers. Cusco est construite sur une colline et il est nécessaire de grimper quelques marches pour qui veux visiter les hauts quartiers. Les monuments y sont moins impressionnants que dans la ville basse, mais l’atmosphère qui y règne est plus sereine et c’est un vrai régal que de se perdre dans ce dédale de ruelles. La grosse ville touristique prend alors des allures de petit village méridional et on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise. Attention toutefois quand il pleut… descendre les escaliers de pierres peut s’avérer risqué !!!
Tout en haut, les conquistadors laissent la place aux incas et à la forteresse de Saqsayhuaman. Mais ça se sera pour l’article suivant…
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