jeudi 21 mars 2013

La fameuse Great Ocean Road

Après quelques jours à Melbourne, nous voici à nouveau sur la route, toujours à quatre, en direction d’Adelaïde.

 
Nous commençons notre trip par la Great Ocean Road. Cette portion de route de quelques centaines de kms sépare les villes de Torquay et Warrnambool. Elle se divise en deux parties ;  la première se caractérise par de grandes plages de sable fin squattées par les surfeurs et la seconde, plus minérale, est constituée de falaises abruptes et de criques isolées. Toute cela est vendue par les australiens comme étant la plus belle route côtière au monde. Ceci pourrait éventuellement être vrai si, comme à chaque fois que l’on empreinte une route au bord de l’océan, il ne pleuvait pas. En effet, pas de chance pour nous, notre voyage commence sous la pluie et les étendus de sable prennent une teinte terne, écrasées par la lourdeur du ciel gris. Pas d’eau étincelante venant s’échouer sur les plages dorées pour nous… seulement des paysages vaporeux, toujours charmants, mais un peu plat. Enfin, le mauvais temps ne semble pas décourager les surfeurs qui trouvent toujours quelques avantages dans les caprices de la météo.
 





 









Passé la ville de Lorne, nous faisons une petite halte dans le microscopique village de Kennett River. Ici, en plus des oiseaux, ce sont les koalas qui font l’attraction. Une petite colonie de ces étranges petites bêtes a élu domicile dans les eucalyptus du coin et ne semble pas vouloir en bouger malgré le flot de touristes. Trop occupés à choisir entre manger et dormir, rien ne semblent les perturber, même pas une petite chatouille au coin du dos.







 












Apollo Bay ; les plages de surf se font plus rares et laissent la place aux falaises calcaires. De même, le vent se fait plus fort, chassant les nuages au prix de quelques degrés en moins. C’est dans ces conditions que nous attaquons la dernière partie de la Great Ocean Road, alors jalonnée de plusieurs sites remarquables, façonnés par les attaques combinées des vagues et du vent. La mer semble déchainée dans cette partie de l’Australie et les pauvres falaises de calcaire se découpent petit à petit, perdant du terrain sous les assauts de l’océan.

 
La première des curiosités est  la célèbre baie des 12 apôtres. Même si le compte n’est pas bon, les immenses pitons rocheux plantés au devant de l’océan ont quelque chose de majestueux et solennel qui collent assez bien avec leurs noms bibliques. La météo, encore vacillante, ne permet pas d’apprécier toute la démesure de l’ensemble et, sous ce vent froid, le paysage prend parfois des allures de côtes normandes (cf : Etretat), en plus grand et en plus haut toutefois !!!



 















Vient ensuite la curieuse crique de Lochard Gorge. Comme un petit bassin naturel ouvert sur l’océan par un étroit passage, ce lieu magique servit d’abord de refuge à quelques marins échoués avant de devenir une attraction touristique. A l’abri sous les grottes de derrière la plage, les pauvres naufragés de l’époque avaient probablement trouvé les lieux beaucoup moins charmant que nous !
 



 
Après les arches naturelles de The Arch et du London Bridge, c’est la splendide Bay of Islands qui vient conclure la route. Victime de la violence de l’océan, la côte à cet endroit se découpe en dents-de-scie, laissant échapper quelques morceaux de rocher. Le soleil à enfin gagné la partie et les petits ilots solitaires prennent une nouvelle dimension au dessus d’une mer bleue azure.











Dommage que nous devions quitter la côte maintenant !








1 commentaire:

  1. C'est vrai que ça fait penser à Etretat! mais en plus impressionnant quand même!! :)

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