Sortis des montagnes des Grampians, nous revoilà dans la
savane. Nous traversons à nouveau les grands champs de blé, jusqu’à retrouver
la mer.
Un arrêt dans la petite station de Beachport nous offre alors l’occasion d’une petite baignade dans les eaux rafraichissantes de l’océan. Ce sera probablement la dernière avant un petit bout de temps. En effet, nous faisons route vers le désert et, même si avant d’y arriver, nous avons prévu de longer la mer un petit moment, il n’est pas forcement évident de se baigner sur cette côte.
Un arrêt dans la petite station de Beachport nous offre alors l’occasion d’une petite baignade dans les eaux rafraichissantes de l’océan. Ce sera probablement la dernière avant un petit bout de temps. En effet, nous faisons route vers le désert et, même si avant d’y arriver, nous avons prévu de longer la mer un petit moment, il n’est pas forcement évident de se baigner sur cette côte.
Jusqu’à Adélaïde, la route longe une sorte de lagune plus ou moins asséchée, séparée de l’océan par une longue dune sablonneuse. C’est à cet instant du voyage que les commentaires des guides touristiques sur la monotonie des routes australiennes prennent un sens pour nous. Même les quelques lacs au loin, pourtant colorés de rose et de violet, ne suffisent pas à enrayer le sentiment de lassitude.
Ce n’est qu’en arrivant dans la péninsule d’Adelaïde que nous commençons à
réapprécier le paysage. Même si la région n’est qu’une étape pour nous, il est bon de rerouver l'espace d'une journée les vignobles et les grandes prairies verdoyantes.
Adelaïde en elle même ne semble pas désagréable, mais nous n’y restons que le temps d’une visite au musée. Un dernier rappel sur les croyances et l’artisanat aborigènes s’impose avant de pénétrer dans leurs derniers bastions que sont l’Outback et la région de Darwin ; d’autant plus que la galerie d’Adelaïde est l’une des plus réputée du pays.
Adelaïde en elle même ne semble pas désagréable, mais nous n’y restons que le temps d’une visite au musée. Un dernier rappel sur les croyances et l’artisanat aborigènes s’impose avant de pénétrer dans leurs derniers bastions que sont l’Outback et la région de Darwin ; d’autant plus que la galerie d’Adelaïde est l’une des plus réputée du pays.
Après ce bref passage en ville, nous voilà replongé dans les langueurs du golf St Vincent. Quand ce ne sont pas les anciens lacs salés asséchés qui bordent la route, ce sont d’interminables plages mornes recouvertes d’algues mortes. Même la mer semble ne plus vouloir venir jusqu’ici, au point qu’il faille construire des pontons immenses pour aller la chercher.
Seuls les pécheurs semblent y trouver leur compte. Un soir, alors que nous plantions nos tentes sur un camp-spot du bord de mer, nous nous virent offrir une douzaine de crabes frais par un pêcheur chanceux qui en avait ramassé plus que ce qu’il lui fallait… Voilà qui nous changeait un peu des pates et des boites de thon ! Moralité, même les coins les plus reculés regorgent de bonne surprise!
Au bout de ce long trajet, la petite ville de Port Augusta.
Nous voilà aux portes du désert. L’océan avait déjà tendance à se faire plus
discret dans la région, mais c’est ici qu’il rend les armes. Il subsiste en
fond une certaine ambiance des villes côtières à Port Augusta, mais déjà la
terre presse à reprendre ses droit. Cette dualité se voit aussi dans la
population ; alors que jusque là nous avions beaucoup entendu parler des
aborigènes sans jamais les voir, voilà qu’ici ils se font plus présents. Deux
mondes s’entrechoquent dans la petite ville et nous apprêtons de passer de l’un
à l’autre. A la sortie de la ville un panneau routier indique deux
directions : Perth à gauche, Darwin tout droit… Nous prenons tout
droit ! Un autre voyage s’ouvre alors à nous…
Ce n'est pas une douzaine de crabes frais qui vous attendent en France mais un plateau de fruits de mer entier! :p
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