Ce voyage nous aura couté plus cher que nos prévisions et,
bien que nous ayons passé des moments inoubliables dans ce pays, nous voilà un peu pressé de quitter
l’Australie. Nous décidons donc de baisser le prix de vente de notre chère
voiture afin que celle-ci parte au plus vite. Le résultat ne s’est pas fait
attendre et cinq jours plus tard elle était vendue.
Nous pensions alors pouvoir avancer de quelques jours nos
billets d’avion, mais l’Australie voyait cela d’un autre œil et il nous fût
impossible de décaler notre vol avant la date prévue. Il nous restait donc douze
jours à combler! Nous décidons alors de retourner à Cessnock, encore une
fois, profiter de la caravane que John et Donna
mettent gentiment à notre disposition. Sans voiture, il n’y a pas grand-chose à
faire là haut, mais ce n’est pas grave, nous mettons ce temps à disposition
pour nous reposer et organiser notre voyage en Asie.
Nous profitons aussi de cette occasion pour passer plus de
temps avec nos amis qui se sont donnés comme missions de nous sortir de temps
en temps. Nous les accompagnons alors
sur les champs de courses des alentours afin de parier quelques dollars sur les
lévriers que John est chargé d’entrainer. Morgane se propose de donner un coup de main à Donna en
servant des sandwichs et des boissons les jours de marché, se mêlant de plus en
plus à la vie locale, alors que Jean Baptiste saute sur l’occasion d’un dernier
diner en ville pour gouter le “surf and turf“, l’une des spécialité locale
consistant en une énorme pièce de bœuf agrémentée de crevette au beurre
persillé… un régal pour qui a un bon appétit !
Finalement le temps passe vite et il est l’heure pour nous
de partir. John et Donna nous déposent à la gare et nous voila en route pour
l’aéroport. Sur notre feuille de route, notre vol était indiqué à 12h15. Donc,
en bon voyageur, nous faisons ce qu’il faut pour être au guichet trois heures
avant. Par contre, en mauvais voyageur, nous n’avons pas vérifié l’horaire de
départ avant de partir. C’est alors, qu’en voulant nous enregistrer, nous
apprenons que notre avion est déjà parti… sans nous ! Nous passons donc
par le comptoir de la compagnie aérienne qui nous propose alors de partir sur
le vol de 18h45. Décidemment l’Australie ne veut pas nous laisser partir !
Nous sommes le 22 avril et nous passons l’anniversaire de Jean Baptiste à
attendre sur les bancs de l’aéroport !
Après huit heures passées à errer dans le terminal,
il est temps pour nous de faire nos adieux à l’Australie. Nous passons la douane en repensant à nos cinq mois passés ici... à la formidable traversée du désert, à la grande barrière de corail manquées et à tous les gens que nous pu revoir ou rencontrés ! Nous voici en route pour Bangkok, ravis de notre séjour ici et enthousiaste de continuer en Asie!
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