mercredi 26 décembre 2012

Premiers jours à Sydney

Nous arrivons à l’aéroport de Sydney avec près deux heures de retard, il est bientôt 20h et il fait déjà quasiment nuit. Nous errons un petit moment dans les terminaux vides, le temps de trouver quelques choses à manger, de retirer un peu d’argent et de réserver une navette qui nous conduira vers la city. Nous avons réservé une chambre dans une auberge de jeunesse à Potts Point. C’est le début des vacances d’été en Australie et les hôtels du centre, du moins ceux dans nos moyens, étaient déjà pleins pour la plupart. Nous avons donc fait avec ce qu’il restait et avons opté pour un backpacker du quartier de Kings Cross.
 
Il est déjà 22h quand nous prenons possession de notre chambre. La première impression n’était déjà pas géniale, mais le pire restait à venir… Malgré l’aspect vieillissant de la décoration et les sérieux doutes sur la totale propreté de la literie et des parties communes, nous ne nous attendions tout de même pas à tomber nez-à-nez avec des cafards en quête de nourriture. On se surprend à regretter les hôtels du bout du monde de Bolivie… Mais qu’à cela ne tiennent, nous sommes là pour une petite semaine et nous avons beaucoup d’autres préoccupations.
 
En dehors de cela, le quartier de Kings Cross est très sympathique. Un peu excentré, c’est là que se concentrent une grande partie des auberges de jeunesse de Sydney. Les agences de tourismes et de location ont donc naturellement pris leur quartier ici, au milieu des bars, des restaurants et des petites épiceries. Le soir, les rues prennent un autre visage. Il y a toujours autant de monde dehors, mais cette fois ce sont les night clubs branchés, les bars X et les sex-shops qui se chargent de l’ambiance. Pour comparer, c’est un peu le Pigalle local. Des populations très différentes se croisent ici et les jeunes filles en robes de soirées se mélangent aux poivrots du coin, aux prostituées, aux bookmakers, aux jeunes cadres dynamiques et aux backpackers de passage. Dans tout ça, la police fait des rondes.
 
Nos premiers jours dans la ville furent consacrés aux démarches administratives. Notre ambition était de pouvoir un peu travailler en Australie. Quand on sait que la moindre heure de parking à Sydney coute 20$AU, on se rend très vite compte qu’il est très difficile d’y vivre cinq mois sans argent. Mais pour avoir le droit à un salaire il faut un « tax number », ensuite, pour toucher ce salaire, il faut un compte en banque, puis, pour trouver du travail, il faut un téléphone et enfin pour aller au travail il faut une voiture… Tout ça fait beaucoup de choses d’un coup, surtout que nous voulons aussi que la voiture nous serve de maison durant nos pérégrinations. Après une journée à tourner en rond ne sachant pas par où commencer, nous sommes tombés sur une agence de location et de vente de véhicules spécialisée dans la voiture de backpackers. Après une heure de négociation avec le vendeur (francophone en plus…) nous avons fini par signer pour l’achat d’un wagon Mitsubishi. Moins cher et plus fiable qu’un van, ce type de voiture permet tout de même de pouvoir dormir à l’intérieur.  Ce n’est peu être pas l’idéal en termes de place, mais déjà nous avons un toit au dessus de nos têtes. De là, la machine s’est lancée et nous nous sommes jetés à corps perdus dans l’administration. Si sur certains points les Australiens sont plus efficaces que nous, au niveau de la paperasse et des délais, ils nous valent largement. Ainsi, même si la voiture sera livrée dans la semaine, il nous faut tout de même rester en ville une quinzaine de jours, le temps d’obtenir nos « tax number ». Tout ça nous laisse donc du temps pour visiter Sydney et ses environs.
 
En attendant notre petite maison sur roues, nous profitons de la ville. Il fait beau et chaud mais le vent de la mer vient régulièrement rafraichir l’atmosphère. C’est donc sous un grand soleil que nous nous rendons à l’endroit le plus connu de Sydney, son opéra. Nous descendons tranquillement vers les quais en traversant le jardin botaniques et ses variétés de roses aux parfums enivrants. Nous longeons la baie au milieu des joggers et arrivons en face du fameux monument.  De loin, il ne nous parait pas si impressionnant que cela. Mais au fur et à mesure que nous nous approchons, il change d’aspect et révèle toute sa splendeur. Finalement, nous nous trouvons bien petit aux pieds de ces grandes vagues metalliques qui défient l’océan. Nous nous noyons dans la foule et remontons l’esplanade jusqu’au quartier de « the rocks », le plus vieux quartier de Sydney. Les galeries d’art et les restaurants ont pris la place des entrepôts et des manufactures, mais les bâtiments et les rues pavées ont gardées leur charme d’autrefois. Les gros piliers de l’Harbour bridge servent de limites à notre découverte du sud de la ville et nous remontons vers notre hôtel par les immenses buildings du quartier des affaires et par les rues commerçantes du centre ville, toutes parées aux couleurs de Noël malgré la température ambiante.
 






 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Il règne ici comme un petit air de New York et il est facile de faire le rapprochement avec Central-Park, les quais de Battery Park, le quartier historique du Lower-Manhattan, le Brooklyn Bridge, le Financial-District et la 5th avenue. Mais, même si les rues sont aussi saturées que dans la grosse pomme, la vie parait plus sereine à Sydney. Probablement que le climat, la couleur azure de l’eau et la hauteur réduite des buildings participent à adoucir les traits de la métropole !!! 
 
 
Une après-midi plus tard, nous voici à Padington. Au milieu des petites maisons traditionnelles aux balcons de dentelles et aux murs colorés. Réputé surtout pour ses boutiques de mode et ses galeries d’Art, ce quartier huppé du nord de la ville se distingue aussi par ses grandes librairies ouvertes jusqu’à tard le soir. Une excellente occasion de refaire le plein de carnets.
 
Nous finissons notre visite de Sydney par le musée. Après un premier contact avec la culture aborigène et sa passionnante mythologie, nous montons à l’étage, à la rencontre des espèces endémiques. Les salles de la Surviving Australia Exhibition, nous renseigne sur les différentes formes animales qui peuplent l’Australie. C’est là que nous apprenons, sans une certaine appréhension que nous sommes susceptibles de croiser l’une des vingt espèces de serpents les plus mortels de la planète. Voilà qui s’annonce de bons augures pour nos randonnées en pleine nature et pour le camping sauvage. Exposition très intéressante, mais pas très rassurante. Heureusement les oiseaux, les kangourous et autres koalas semblent beaucoup plus dociles (et beaucoup plus beaux en plus)…
 
Ca y est, après une semaine d’attente, nous prenons possession de notre voiture. Dernière formalités au bureau des immatriculations et nous voilà les heureux propriétaires d’une Mitsubishi Magna de 2003, affichant 264 000 km au compteur (ce qui n’a rien d’exceptionnel pour l’Australie !). Par contre, toujours pas de carte bancaire, ni de Tax Number, nous ne pouvons donc pas encore quitter totalement Sydney. De plus, même si la voiture est équipée d’un matelas et d’affaires de camping, nous n’avons pas de draps, ni de couvertures ; une petite séance de shopping à Ikea s’impose donc avant de partir. Malheureusement, il est déjà tard et les magasins sont pour la plupart fermés. Nous passerons donc notre première nuit dans le coffre de notre voiture avec comme seule couverture nos draps de soie.
 

dimanche 9 décembre 2012

Les îles fidji: un petit coin de paradis

En réalité, si nous pouvons longuement parler de notre hôtel, de son bar-restaurant, de sa piscine, de sa plage et de notre petite villa, nous aurons beaucoup plus de mal à évoquer les îles Fidji dans leur ensemble. En effet, après deux mois d’errance continue et trois semaines de promiscuité dans notre van Néo-Zélandais, il nous fallait un peu de temps pour nous poser et faire le point sur tout ce que nous venions de vivre. Nous avons alors profité de ce petit coin de paradis pour nous ressourcer et, bien qu’au bout du compte nous n’ayons pas fait grand-chose d’extraordinaire, ces dix jours nous ont fait le plus grand bien.
 
Pour faire court, voici une journée type dans notre resort.  Réveillés par le chant des oiseaux (pas les plus mélodieux d’ailleurs), nous commençons la journée par une première douche tiède, dans la salle d’eau extérieure de la villa, sous un soleil déjà bien levé. Il fait 20 à 25° dehors et il n’y a rien de tel pour bien commencer la journée. Ensuite, c’est l’heure du petit déjeuner. Nous nous installons alors à la terrasse de l’hôtel, devant la mer, avec l’île de Beqa à l’horizon, et savourons notre café accompagné de fruits et viennoiseries de toutes sortes. Après un petit temps de digestion, direction la plage pour un petit moment de baignade. La mer est calme le matin et l’eau est à 25°, donc aucun mal à rentrer dedans. Nous profitons alors du soleil qui commence toutefois à disparaitre derrière les nuages. C’est le début de la saison des pluies à cette époque de l’année et bien que les matins peuvent être dégagés, les après-midi sont généralement couverts et les averses sont nombreuses. A l’heure du midi viennent alors les grosses chaleurs. L’air est lourd et humide et une seconde douche avant un petit repas léger ne fait pas de mal.
 
 
 Nos après midi sont généralement partagés entre baignade et visite au village. Autour d’un étang remplis de nénuphars, le centre de Pacific Harbour se compose de petites boutiques, de bars et de restaurants autour desquels il fait bon trainer.


Après autant d’activités, il nous faut reprendre des forces… rien de tel qu’un petit apéritif sur notre terrasse, pour se requinquer ! Tout ça avant de finir au restaurant de l’hôtel, devant un bon poisson.

 
 
L’air est plus doux en soirée. Dehors ça sent les fleurs et l'herbe humide et il est agréable de se ballader le long de l'eau, au clair de lune.  Il faut toutefois faire attention en rentrant chez soi et éviter de marcher sur les pelouses qui deviennent à la nuit tombée la propriété des crapauds.
 
 
Une dernière douche, toujours en plein air avant d’aller se coucher et c’est reparti….
 
 
Entre deux baignades, nous avons quand même trouvé le temps d’aller plonger en pleine mer. Bien que les fonds soient très jolis, l’attraction du coin, ce sont plutôt les requins. Beaucoup d’espèces différentes vivent dans le récif et les Fidjiens ont l’habitude d’aller les nourrir régulièrement à grand coup de poubelles pleines de restes de poissons. La plongée est tout à fait extraordinaire et malgré le coté un peu théâtrale de la chose, le fait de pouvoir s’approcher d’aussi près et parfois même de toucher la peau rugueuse de ces énormes poissons est vraiment magique. De superbes souvenirs… et quelques frissons !!!

 
Merci à Andrew et Martin pour leurs photos!!!!!
 
Voilà sur ce que nous pouvons dire des Fidji… C’est finalement bien peu de choses comparées à toutes les activités proposées, mais cela nous a permis de prendre un peu de temps pour nous avant le gros morceaux australien. 
 
        

vendredi 30 novembre 2012

Akaroa et christchurch: dernière étape en Nouvelle-Zélande

En réalité, cette étape n’était pas prévue dans notre voyage. Nous devions simplement passer une journée à Christchurch avant de déposer Adriana et Estelle à l’aéroport. Mais comme nous n’avons pas pu nous rendre dans les fjords, nous avons décidé d’utiliser le temps gagné pour aller dans la péninsule d’Akaroa, à l’est de Chrischurch, se consoler en allant nager avec les dauphins.
 
 Située au fond d’une grande baie sauvage, à l’abri des vagues, la petite bourgade s’étend le long d’une petite plage tranquille au pied de laquelle viennent mouiller les bateaux de pêche et de plaisance. C’est là que les premiers colons français avaient accostés un siècle et demi auparavant. Aujourd’hui la ville n’a plus grand-chose de français si ce n’est le nom des rues (qui restent des « rues » et non des « streets ») et les devantures des magasins. Il y a aussi quelques drapeaux bleu, blanc et rouge qui trainent un peu partout… Par contre, toujours pas moyen de trouver du bon pain !!!
 

















 
Pour cause de grand vent, notre première plongée avec les dauphins a été annulée. Nous décidons donc d’aller faire un tour dans les environs en attendant le lendemain. Nous profitons alors du paysage qui se caractérise par d’abruptes collines colonisées soit par des moutons, soit par des genêts et plongeant directement dans la mer, ne laissant que peu de place à la plage.
 
 
 
 Ca y est enfin… Le vent à fini par ce calmer et même si il ne fait pas spécialement beau, nous pouvons embarquer pour notre petite nage avec les dauphins. Le bateaux dépasse la baie et nous laisse en haute mer, au milieu des grandes vagues. Tout en faisant du bruit dans nos tubas, nous faisons des ronds dans l’eau dans l’espoir d’apercevoir les fameux cétacés. Attirés par le bruit, ils ne se font pas attendre et trois d’entre eux commencent à nous tourner autour. Ce sont les dauphins Hector qui habitent cette région. Ils sont noirs et blancs et sont connus comme étant les plus petits et les plus rares du monde. En tout cas, même s’ils ne mesurent pas plus de 1,20m, ça reste quand même impressionnant et c’est très amusant de les voir nager et jouer à nos cotés… Dommage, nous n’avons pas le droit de les toucher.



Il est temps pour nous de rejoindre Christchurch, les filles ayant leur avion le lendemain. Finalement nous n’avons pas le temps de visiter grand-chose dans la capitale de l’ile du Sud. Mais les quelques rues que nous avons pu voir gardent les séquelles des deux gros tremblements de terre de 2010 et 2011. La ville est en reconstruction et un gros projet de réaménagement est en cours d’exécution. En attendant, le centre-ville reste complètement fermé au public et, autour, un grand nombre de maisons et de commerces sont laissés à l’abandon, à moitié écroulés. Le charme de la ville ne réside donc plus que les parcs et dans le cœur des habitants qui restent très accueillants.
 
 
Il est temps pour nous de laisser les filles dans leur avion. Nous remontons ensuite sur Auckland pour à notre tour quitter ce merveilleux pays,  direction les Iles Fidji….
 
 
En conclusion, nous ne pouvons pas dire que l’île du sud est plus impressionnante que celle du Nord. Les paysages semblent être effectivement plus grands et plus sauvages au sud, mais le nord, avec sa variété de sites exceptionnels, son art et son histoire n’est pas en reste. Toute la Nouvelle-Zélande est passionnante, il faut juste l’aborder différemment selon l’endroit où l’on se trouve, en essayant tant que possible de prendre son temps... 
 
 

Dunedin, première étape sur la côte est

Excepté un bon petit déjeuner à Balclutha, le chemin entre La côte est et Dunedin s’est fait d’une traite. Nous sommes donc arrivés de bonne heure dans la petite ville et nous en avons profité pour faire le plein de confiseries à l’usine Cadbury. Ce musée-usine est en charge de la fabrication de certains des chocolats préférés des enfants néo-zélandais. Ainsi, en plus d’en apprendre un peu plus sur les procédés de fabrication du chocolat, nous avons eu le droit à tout un panel d’échantillons gratuits que nous avons pu emporter avec nous. Mais, malgré toute la quantité récoltée, cela n’a pas fait long feu….
 
 
Après la chasse aux bonbons, nous avons tenté la chasse aux pingouins dans la péninsule d’Otago. Il parait que plusieurs espèces nichent au pied des falaises de cette presqu’île, certaines visibles la journée, d’autre seulement le soir et le matin. Malheureusement, ce qui n’est pas indiqué c’est que la côte n’est pas accessible à cet endroit. Une compagnie gère le domaine et propose, à des prix toujours conséquents, d’aller à la rencontre de cette nature sauvage en 4x4… rien de bien tentant.
 
 
Nous préférons donc un petit tour de la péninsule à travers la campagne. Derrières les falaises se cachent de vastes étendues d’herbes vertes servant de pâturage à d’innombrables moutons. Certains flancs de collines, moins accessibles aux animaux voraces sont recouverts de genêts dont les fleurs jaunes contrastent sur le bleu de l’océan. Parfois, la route descend au niveau de la mer et longe de petites plages principalement occupées par de petites cabanes de pêcheurs aux couleurs chatoyantes. Il y règne comme un air de Bretagne, les moutons en plus…
 


 
Le reste de notre temps est consacrée à la visite de la ville. Fondamentalement, elle ne diffère pas vraiment des autres sauf par certains monuments de style qui lui procure un aspect plus anciens. Ce qui frappe surtout par rapport aux villes de l’île du nord, c’est le nombre d’églises. Dans la première partie de notre voyage, nous n’avons vu que très peu d’édifices religieux et, lorsque nous en avons aperçu, il s’agissait surtout de petites chapelles isolées, toujours situées en périphérie de la ville. A Dunedin, trois grosses églises en pierre grise se partagent le centre ville et les flèches néo-gothiques rivalisent de hauteur avec les buildings environnants. La culture Maori est moins représentée dans l’île du sud et l’on ressent beaucoup plus clairement l’impact de la colonisation occidentale.
 
 
Ce phénomène est très clairement visible à Akaroa. Si les anglais ont largement imposés leur style un peu partout en Nouvelle- Zélande, il reste un petit village à coté de Christchurch où les premiers colons français ont réussi à laisser leur empreinte. C’est là que nous avons décidé de nous rendre pour notre dernière étape.

mercredi 28 novembre 2012

Te Anau, ses fjords et ses routes coupées...

De Wanaka, nous partons directement pour la ville de Te Anau, au pied du fiordland. En chemin, nous prenons le temps de faire un petit tour dans la très sympathique ville de Queenstown. Située au bord d’un grand lac, cette cité est réputée pour le large choix d’activités qu’elle propose, notamment en ce qui concerne les sports extrêmes. Pour nous ce sera simplement une séance de shopping et un petit repas avant de repartir.
 
 
Nous finissons par atteindre la petite ville de Te Anau en fin d’après midi. Nous voulions initialement monter jusqu’aux Milford Sounds afin de prendre un bateaux pour une petite croisière au cœur des fjords, mais un pan de montagne vient de s’écrouler sur la route, isolant la ville pendant au moins trois jours. Nous nous rabattons donc le fameux Kepler Track. Là encore il s’agit d’un circuit de plusieurs jours à travers les fiords et là encore nous n’en ferons qu’un petit morceau. Nous traversons donc une forêt à la mousse moelleuse et quelques marécages typiques de la région avant d’arriver au premier refuge, devant le lac Manapouri. Attaqués par une nuée de sandfly (sorte de petits moucherons aux piqûres semblables à celles de moustiques) nous ne restons pas aussi longtemps que prévu et commençons à rebrousser chemin.
 




 
La route pour Milford n’étant pas accessible, nous décidons de prendre un peu d’avance sur notre planning et de repartir vers la côte est de l’ile. C’est un peu déçu que nous quittons la région des fjords même si les paysages que nous avons pu voir sont tout même superbes.
 
 

Un passage par Franz Joseph Glacier

Deux glaciers se font la part belle dans cette région de la Nouvelle Zélande. Les vallées de glace du Franz Joseph Glacier et de Fox Glacier sont séparées d’à peine quelques kilomètres. A en croire les guides, le premier est plus impressionnant même si l’on ne pas l’approcher d’aussi près que le second. Nous optons pour la visite du Franz Joseph.
 
 
Avant d’arriver au pied du glacier, nous traversons une vaste plaine caillouteuse et stérile au centre de laquelle coule une petite rivière. Sur le coté, des cascades dévalent les pentes abruptes et verdoyantes des collines voisines. Plus nous rapprochons de la langue de glace et plus la rivière grandie et s’accélère au point de devenir un véritable torrent. Les éboulis de pierres grises nous cachent un peu la vue, mais déjà, les falaises glacées du Franz Joseph nous apparaissent en arrière-plan. La vue devient très intéressante au sommet des monticules, lorsque l’on se trouve face à toute cette glace qui descend de la montagne. On se sent tout petit devant le phénomène et l’on reste admiratif face aux reflets blancs, bleus et gris que produit le soleil sur le glacier. Dommage que l’on soit aussi loin, la sensation auraient certainement été encore plus percutantes si l’on avait eu la possibilité d’aller encore plus près.
 

 
Nous annulons notre visite du lac Matheson pour cause de mauvais temps. Ce n’est pas qu’il pleuve, mais l’intérêt du site consiste à observer le mont Cook se refléter en entier sur les eaux limpides du lac. Or, des gros cumulus sont accrochés sur la montagne et il est impossible d’en apercevoir le sommet. Qu’à cela ne tienne, nous prenons un peu d’avance sur notre route et allons trouver refuge au pied d’un autre lac, celui de Wanaka. Nous ne savons pas si la vue vaut celle du Matheson, mais en tout cas la route est très belle et la ville très agréable. Ca fera une bonne étape pour la nuit.